Asthme , bpco , oap
ASTHME, BPCO, OAP
• Rappel anatomo-pathologique
• Les examens en pneumologie
• Les pathologies :L'asthmeBPCOOAP
L'appareil respiratoire a pour fonction essentielle
d'apporter à l'organisme l'oxygène dont il a
besoin pour assurer la vie cellulaire et d'éliminer
le gaz carbonique.
L'appareil respiratoire est constitué par : Les voies aériennes supérieures qui sont
chargées d'apporter l'air dans les poumons
Les poumons Les structures thoraciques qui permettent la
circulation de l'air dans les poumons
Schéma de l'appareil respiratoire
Les poumons
Vue inférieure poumons et
Paris5 Descartes, 2008, DCEM2: ED IR
Examens complémentaires : Imagerie
• Radio de thorax Indispensable +++ Dans l'idéal un cliché de face et de profil.
Pour une bonne lecture : clichés symétriques, bien centrés, pris en apnée après
inspiration forcée (« gonfler les poumons »)
• Scanner thoracique Bilan lésionnel pulmonaire Repérage avant ponction d'épanchements compliqués Systématique dans les traumatismes thoraciques
• Echographie cardiaque Facile à obtenir en urgence Apprécie la fonction VG et la fonction VD Différencie les OAP cardiogéniques Quasi-systématique dans les traumatismes thoraciques
• Echographie thoracique Epanchements pleuraux (guidage de ponction d'épanchements)
Technique qui utilise les ultrasons avec visualisation directe des images sur l'écran.
Intérêt : Permet de détecter des épanchements minimes (type épanchements pleuraux) et d'en préciser la localisation et la structure.
Scanographie ou
Principe : Reconstruction d'une image par procédé numérique. Les images sont constituées de
Déroulement : Examen non douloureux, rapide (2 à 6 secondes le temps de l'acquisition de l'image)Cylindre ouvert aux deux extrémitésLe patient doit se mettre en apnéeInjection ou non d'un produit de contraste iodéeBut :•
Bilan d'une extension d'une tumeur
Etude de la plèvre (fibrose)
Evaluation de l'emphysème pulmonaire
Rôle Infirmier :•
Rechercher une allergie à l'iode
A jeun si injection (4h avant)
Informer le patient (sensation de chaleur due à l'iode, claustrophobie)
= Scanner
Condensations alvéolaires bilatérales
Femme de 39 ans, douleur thoracique et dyspnée :
Embolie pulmonaire
Thrombus dans l'artère pulmonaire droite
Autres examens d'imagerie en
IRM : bilan de tumeur
PET Scan : utilisation du glucose par les cellules cancéreuses (bilan de cancer)
Artériographie bronchique
Permet de visualiser la circulation bronchique.
En cas d'hémoptysie grave, permet de localiser l'origine du saignement et d'envisager
l'embolisation de l'artère responsable
Rôle Infirmier : Décubitus dorsal pendant 24hSurveillance paramètres vitaux
Se fait en utilisant un produit iodé hydrosoluble.
Permet de diagnostiquer l'embolie pulmonaire.
Rôle infirmier : Vérifier bilan sanguin, radio thorax, ECG, rasage
DE PERFUSION
Defect de perfusion
Les examens endoscopiques
La broncho fibroscopie
Il s'agit d'un examen diagnostique utilisant un fibroscope souple relié à une source de lumière. Ce fibroscope permet d'effectuer des prélèvements et des biopsies.
Déroulement de l'examen :
Prévenir et rassurer le patient
Effectuer la prémédication sur prescription médicale (ex : Diprivan® en IVD)
Anesthésie locale (Xylocaine® spray)
Le fibroscope est ensuite introduit (par la bouche ou le nez) dans la trachée puis successivement dans l'arbre
bronchique de chacun des deux poumons.
Rechercher la source d'une hémoptysie
Rechercher l'origine d'une suppuration broncho pulmonaire
Rechercher la cause d'une obstruction bronchique (tumeur , corps étranger)
La broncho fibroscopie rend également possible :L'aspiration des sécrétions bronchiques pour étude cytologique et bactériologiqueLe lavage broncho alvéolaire ou LBA
Contre indications
Prévention pour l'endoscopiste et
• Précautions standard
– Lavage simple des mains,
– Utilisation de la solution hydro alcoolique, ports de gants non stériles à
usage unique durant tout le temps de l'examen,à retirer et jeter avant de
toucher autre chose
• Précautions air-gouttelettes
– Port du masque sur le nez et la bouche (si <1m du patient)
– Porté pendant tout l'examen et changé à chaque examen
– Doit protéger de la tuberculose (norme FFP2)
– Protection des yeux par un masque à large visière transparente ou par
des lunettes fermées sur les côtés (obligatoires si port de lentilles).
• Port d'une blouse ou casaque non stérile.
– La blouse ne doit pas quitter la salle d'endoscopie
– Port d'un pyjama jetable recommandé
• BCG et vaccin contre l'hépatite B obligatoires (Décret du 5/9/96)
• 1897: Gustav Kil ian:
Première bronchoscopie rigide
• 1967 :
Endoscope bronchique souple
• Fin 1980 :
Vidéo endoscope souple
• 2000 :
La Bronchoscopie
Le lavage broncho alvéolaire
Déroulement du LBA :
Préparer 5 seringues de 50 cc de sérum physiologique
Noter le numéro sur chacune d'entre el es
Injecter (à la demande du médecin) 50 cc de sérum
physiologique dans la bronche.
Réaspirer DOUCEMENT (à la demande du médecin)
Le but étant de récupérer le liquide ayant baigné dans les alvéoles par
aspiration douce.
Le liquide ainsi récupéré sera envoyé au laboratoire pour analyse.
Remarque : il est habituel de ne pas récupérer la totalité du sérum
physiologique injecté
Le Prélèvement Distal Protégé
Définition
Le PDP consiste à réaliser un prélèvement des sécrétions pulmonaires
« profondes » à visée diagnostique.
Cet examen s'effectue avec ou sans support fibroscopique (technique
dite à l'aveugle)
Effectuer un prélèvement bactériologique pour obtenir le diagnostic
microbiologique d'une pneumopathie acquise sous ventilation
Matériel utilisé
1 kit de PDP comprenant un cathéter double servant au prélèvement et
une paire de ciseaux à double encoche.
Examen cytobactériologique des
crachats ou ECBC
Définition :Recueil des crachats en vue d'un examen cytobactériologique soit par expectoration soit par aspiration ou bien lors
d'une fibroscopie bronchique.
But :Identification du ou des germes responsables de la pathologie infectieuse broncho-pulmonaire
Techniques de l'examen :
Examen par expectoration ou spontané :
1.
Cracher dans le flacon stérile (plus simple avec la kinésithérapie respiratoire)
Evaluer la qualité des crachats
Avantage : simplicitéInconvénient : contamination fréquente par la flore oropharyngée
Examen par aspiration :
1.
Effectué au moyen d'un système d'aspiration ainsi qu'un flacon piège
Réinstal er le patient
Examen par fibroscopie bronchique :
Ce principe concerne toute personne trachéotomisée, intubée ou lors d'une fibroscopie bronchique
Les examens sanguins en
Le Gaz du sang (GDS)
Il permet d'évaluer l'hématose et l'équilibre acido-basique. Comme il est impossible de
prélever le sang oxygéné directement à la sortie du poumon ou du ventricule gauche,
le prélèvement se fait au niveau d'une artère périphérique. L'artère radiale est la plus
accessible et la plus souvent utilisée.
Le bon d'examen :Identification du patient avec l'étiquetageDate et heure du prélèvementLes conditions ventilatoires : AA , VS , VNILa température du patient au moment du prélèvement (l'hyper et l'hypothermie modifient
les valeurs mesurées)
Erreurs à éviter :Prélèvement veineux facilement différencié par sa couleur sombre et surtout par sa
pression plus faible (le sang ne « monte » pas dans la seringue)
Présence dans la seringue de bulles d'airRetard dans l'acheminement au laboratoireBon d'examen mal rempli (conditions ventilatoires et température)
Les examens respiratoires en
Explorations Fonctionnelles Respiratoires (EFR)
Examen rapide (ne dure que quelques minutes) très fréquemment pratiqué en pneumologie Permet de suivre l'évolution d'une maladie pulmonaire ainsi que les effets des médicaments sur cette maladie. Elle est également pratiquée dans le cadre d'un bilan avant une opération (bilan préopératoire)
Les appareils utilisés sont : le spiromètre à eau et le spiromètre électronique.
Il consiste à faire respirer le malade par la bouche alors que le nez est pincé. On demande au patient de respirer de différentes manières : normalement, en inspirant fortement, et en expirant fortement.
Les différentes mesures obtenues permettent de tracer un graphique que l'on appelle courbe débit-volume. Cet examen détecte s'il existe un syndrome obstructif qui se traduit par une diminution de la quantité d'
air qui sort des poumons.
L'asthme (1)
• Définition Maladie inflammatoire chronique des voies
Episodes récidivants de sifflements,
dyspnée, d'oppression thoracique et de toux. A prédominance nocturne.
Obstruction bronchique diffuse, de degré
variable et habituellement réversible
L'asthme (2)
• EpidémiologieMaladie fréquente dont la prévalence
augmente dans tous les pays du monde.
2 millions de personnes touchées en France10 millions aux Etats-Unis100 millions dans le mondeL'asthme touche principalement les enfants.
Il est responsable de 1500 à 2000 décès par
L'asthme (3)
Signes cliniques
1. La crise d'asthme (simple)
Apparaît le plus souvent la nuit et brutalement. Le
sujet présente une dyspnée, il est pâle avec une expiration lente et bruyante.
Durée de la crise : une à deux heures avec un
maximum d'intensité de dix à vingt minutes.
La crise passe après inhalation de broncho
L'asthme (4)
L'asthme d'effort
Il peut être découvert à l'occasion d'un exercice
musculaire, au cours de l'inhalation d'air froid et sec.
Surtout chez le sujet jeune
L'asthme aigu grave (AAG) ou état de mal asthmatique
Crise d'asthme sévère qui perdure malgré une
thérapeutique bien conduite
URGENCE ! Le patient doit être hospitalisé dans un service adapté (les
L'asthme (5)
• Les facteurs déclenchants
Tabagisme actif ou passif Les facteurs al ergiques (pollution domestique tels les acariens) L'infection : virale ou bactérienne (ORL , bronches , poumon) Les facteurs physiques (air froid et sec) Les facteurs psychologiques (problème familial ou professionnel) Le RGO (Reflux Gastro Œsophagien) Le Pneumothorax Le sevrage brutal de corticoïdes L'intolérance médicamenteuse L'abus de sédatifs Les facteurs endocriniens (accentuation de l'asthme au moment de
la ménopause ou en période prémenstruel e)
L'asthme (6)
Tachypnée le plus souvent Cyanose, sueurs Fatigue, somnolence Le patient a du mal à parler (dyspnée ++)Des signes d'insuffisance cardiaque sont souvent
associés tels que : hypo TA, collapsus, insuffisance cardiaque droite
L'asthme (7)
• Complications
Infection bactérienne des bronchesPneumothoraxTroubles de ventilation
L'asthme (8)
1. Gaz du sang : hyperventilation, hypoxémie, hypocapnie2. NFS : hyper éosinophilie sanguine (aspergil ose
broncho-pulmonaire al ergique, parasitose)
3. EFR (Epreuves fonctionnel es respiratoires)Trois intérêts : diagnostique, pronostique, étiologiqueAvec la mesure du débitmètre de pointe ou Peak Flow
corrélée au volume expiratoire maximal par seconde
4. Radiographie (thorax distendu pendant la crise)
Peak Flow
Evaluation de la fonction respiratoire
Mesure à réaliser toujours dans les mêmes conditions pour une évaluation fiable des résultats. Matin et soir en position debout après avoir placé le curseur à 0 et positionné l'appareil horizontalement entre les dents. Lèvres fermées, souffler très fort et très vite à la suite d'une inspiration profonde.
Réaliser 3 mesures à une minute d'intervalle et noter sur un carnet de suivi la valeur la plus haute en l/min
Les valeurs normales : HOMMES : environ 600 L/Mn +/- 100
FEMMES : environ 450 L/Mn +/- 85
Valeurs théoriques normales du DEP
(Peak Flow) fonction du sexe , de l'age et de la tail e)
L'asthme (9)
Traitement
Les anti inflammatoires
Par voie inhalée : Becotide® , Pulmicort® , etc.
Base du traitement de fond de la maladie asthmatique. Effet : 10 à 15 joursEffets secondaires : candidose buccale, raucité de la voix
Par voie orale ou injectable : Cortancyl® , Solupred® , Medrol®Utilisés en cures courtes dans les crises ou les poussées évolutives de la maladie
Les bronchodilatateurs (Ventoline® , Bricanyl®)
Il s'agit des bronchodilatateurs les plus puissants. Ils existent sous plusieurs formes : •
Voie inhalée d'action rapide et prolongée
Solution injectable
• Rôle IDE en période de crise
1. Installation du patient en position demi assise 2. Oxygénothérapie3. Rassurer le patient4. Evaluer son état clinique et la sévérité des signes :Polypnée, sifflement respiratoire, expectoration, cyanose, pâleur, sueurs,
tachycardie, hypotension, difficulté à parler
5. Poser une à deux voies d'abord de gros calibre6. Sur prescription médicale, appliquer les traitements : bronchodilatateurs
inhalés, en sous cutané ou en intraveineux suivant la gravité de la crise et
7. Surveiller l'efficacité du traitement : inspection clinique et mesure du débit8. Noter les effets secondaires éventuels
Rôle éducatif en dehors de la crise
Rôle prépondérant dans la maladie asthmatique
Analyser et éviter les facteurs déclenchants Evaluer les signes annonciateurs de la crise Evaluer la gravité de la crise Eduquer le patient :• Peak Flow • Prise des médicaments inhalés • Lui apprendre à autogérer son traitement , ses
Quelques règles
Aérer au maximum les pièces de la maison été comme hiver Humidifier les pièces Passer l'aspirateur régulièrement Préférer le carrelage à la moquette Pas de tabac Eviter les métiers ou l'empoussierage est important (reclassement
Attention à la manipulation de produits irritants Eviter les sports qui demandent un effort violent (plongée en apnée ou sous
Eviter de se promener au moment de la floraison (printemps = pollen =
Ne pas oublier sa trousse de médicaments et le débitmètre de pointe lors de
Informer l'entourage
Prise en charge après un asthme aigu grave
Buts : Eviter les récidives Contrôler les symptômes Améliorer la qualité de vie Eviter les effets secondaires possibles des médicaments Eviter la dégradation de la fonction pulmonaire Prévenir l'asthme mortel
Moyens : Suivi pneumologique Education des patients Supprimer les facteurs aggravants
chroniques obstructives
(BPCO) (1)
Définition
Obstruction bronchique chronique progressive Principale cause d'insuffisance respiratoire chronique avec une installation
progressive d'une dyspnée.
Lésions inflammatoires des bronches et des bronchioles = OBSTRUCTIONLésions de destruction d'une partie du parenchyme pulmonaire = EMPHYSEME
Clinique
Toux persistante le plus souvent productive, dyspnée d'effort et de reposSifflements expiratoires à l'auscultationTroubles du sommeil, cauchemars, somnolenceAffection très fréquente. En France on compte 2,5 millions de BPCOPlus fréquente chez l'homme (80 %)1ère cause de mortalité pour les maladies respiratoires non cancéreuses
COMPOSANTES DE L'OBSTRUCTION BRONCHIQUEDANS LES BPCO
Hypersécrétion
Lymphocytes CD8Neutrophiles,Eosinophiles (+/-)
Hyperplasie glandulaire
Tabagisme actif et passif (tabac en cause dans 90 %
Facteurs infectieux : virus et bactéries Pneumopathies de la petite enfance : coqueluche,
Facteurs génétiques Facteurs environnementaux : Professionnels avec empoussierage, toxiques, vapeurs Pol ution
Insuffisance respiratoire chronique (IRC)Non arrêt du tabac chez les fumeursInsuffisance ventriculaire droite (Survient quand l'hypoxie devient chronique)Cancer bronchique
Pronostic du BPCO
Eléments de mauvais pronostic :
Poursuite du tabagisme +++
Age > 65 ans
Dégradation fonctionnelle rapide
Hypercapnie
Nécessité d'une oxygénothérapie
HTAP
Dénutrition rapide
Co-morbidités
• Examens
Radio pulmonaire Gaz du sang : hypoxie, hypercapnie EFR : insuffisance respiratoire obstructive non modifié
par le traitement
Cathétérisme droit : HTAP Echographie cardiaque : HTAP Fibroscopie bronchique : aspect inflammatoire,
suppuration ou saignement, PDP
Scanner thoracique : localisation des lésions de
dilatation des bronches
NFS, VS, CRP : infection
Traitement
Arrêt définitif du tabac Kinésithérapie respiratoire : drainage bronchique Réduction pondérale si obésité Vaccination antigrippale et antipneumococcique Antibiothérapie en cas de surinfection bactérienne Bronchodilatateurs Corticoïdes Traitement chirurgical : chirurgie de réduction de volume
et transplantation mono pulmonaire (réservé à un petit
nombre de patient)
Objectifs du traitement
Prévenir l'aggravationSoulager les symptômes Améliorer la tolérance à l'exercicePrévenir et traiter les complicationsRéduire la mortalité
Rôle infirmier pour le patient BPCO
Arrêt du tabac Education : connaître et comprendre la
Vaccination Relationnel
Œdème Aigu Pulmonaire
(OAP) (1)
• Définition
L'OAP correspond à un envahissement des alvéoles des
poumons par du plasma sanguin (partie liquidienne du
sang) qui a traversé la paroi des capil aires.
Il s'agit du principal symptôme de l'insuffisance de
fonctionnement de la partie gauche du cœur
(insuffisance cardiaque gauche).
Le liquide retrouvé à l'intérieur des poumons a une
coloration rosée et un aspect spumeux (mousseux).
URGENCE MEDICALE !
L'OAP (2)
Etiologies
On distingue deux types d'étiologies : cardiaques et non cardiaques.
Les causes cardiaques sont toutes des atteintes cardiaques susceptibles d'entraîner une
surcharge de volume ou de pression à l'intérieur du ventricule gauche ou encore une
diminution de sa contractilité (pouvoir de contraction).
L'ensemble de ces lésions est à l'origine d'une insuffisance cardiaque.
Il peut s'agir : d'une hypertension artérielle sévère de troubles du rythme (tachyarythmie ou bradyarythmie) d'une hyper volémie (augmentation de la quantité globale de sang dans les vaisseaux) d'une hyperthermie (fièvre) d'une embolie pulmonaire (présence d'un caillot sanguin dans la circulation
d'un arrêt d'un traitement dont le but était justement de corriger une insuffisance
d'une hyperthyroïdie (augmentation de sécrétion de l'hormone thyroïdienne)
L'OAP cardiogénique (3)
Patient essoufflé, angoissé avec sensation d'étouffement Fréquence respiratoire très rapide (polypnée) Grésil ement laryngé lors de l'inspiration Crachats mousseux de couleur rosée Patient cyanosé (coloration des téguments violette tirant
sur le gris), en sueurs
Asthénie importante (fatigue)
A l'auscultation : râles crépitants dans les deux champs
L'OAP cardiogénique (4)
Radio thorax (au lit du patient , en position demi assise) qui montre une
opacité bilatérale sur les clichés et un aspect floconneux
Gaz du Sang Artériel montrant un effondrement de la pression artérielle en
oxygène (PO2) et de la pression artérielle en gaz carbonique (PCO2)
Un ECG (Electrocardiogramme) , à la recherche d'une cause type infarctus du
myocarde ou trouble du rythme.
Ionogramme sanguin avec les Enzymes cardiaques (CPK , Troponine)
Echographie cardiaque montrant une dilatation des cavités gauches
L'OAP cardiogénique (5)
Evolution de la maladie
Le pronostic de l'œdème du poumon, quand
il est traité, est rapidement favorable.
Il existe néanmoins des formes d'origine
cardiaque pour lesquels on constate une récidive fréquente avec un pronostic plus réservé.
L'OAP cardiogénique (6)
A domicile (avant transfert en réanimation)Installation du patient en position demi
assise, jambes pendantes (limite le retour veineux)
L'OAP cardiogénique (7)
Traitement à l'arrivée en Réanimation
Rôle infirmier :
1.
Position demi assise
Surveillance paramètres vitaux : Pouls, TA, Température, SPO2, FR
Pose d'une ou deux VVP de gros calibre (pas de sérum physiologique)
Oxygénation : masque à haute concentration
Rassurer le patient (situation anxiogène)
Rôle infirmier sur prescription médicale :
Diurétique puissant (type Lasilix ®) en IVD ou IVSE.
But : entrainer une diurèse importante et une diminution de la pression capil aire
Risque : hypokaliémie et hypo volémie
En cas d'HTA : Trinitrine®
Anti coagulation : HBPM
Traitement du facteur déclenchant : reprise du régime désodé , antibiothérapie , correction d'un
trouble du rythme cardiaque , etc.…
L'OAP cardiogénique (9)
En cas d'aggravation (trouble de la
conscience, agitation, obnubilation, respiration superficielle inefficace, cyanose majeure) deux solutions :
La ventilation non invasive (VNI)
L' intubation trachéale avec ventilation
assistée
Œdème pulmonaire non
cardiogénique (1)
Syndrome de détresse respiratoire aiguë de l'adulte =
atteinte de la membrane alvéolo capil aire
Il peut s'agir :- d'une inhalation de poussières ou de gazs suffocants- d'un excès de liquide faisant suite à une mauvaise
perfusion par voie intraveineuse
- d'un épisode de noyade- d'une aspiration du contenu de l'estomac- d'une consommation exagérée d'héroïne (overdose)- d'un voyage en haute altitude- d'un cancer envahissant
«Pathologie médicale et pratique infirmière» édition
«Pneumologie et soins infirmiers» édition Lamarre «Dictionnaire médicale de l'infirmière» édition Masson
Cours personnels IFSI Paul Brousse (AP-HP)
Protocoles du service de réanimation médicale Hôtel
Source: http://ifsi.charlesfoix.blog.free.fr/public/Semestre_3/OAP___BPCO___ASTHME__2_.pdf
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Regulatory Test – Final recommendation report Proposed establishment of a new 66/11kV substation at Ooralea 19 March 2014 Ergon Energy Corporation Limited DisclaimerWhile care was taken in preparation of the information in this discussion paper, and it is provided in good faith, Ergon Energy Corporation Limited accepts no responsibility or liability for any loss or damage that may be incurred by any person acting in reliance on this information or assumptions drawn from it. This discussion paper has been prepared for the purpose of inviting information, comment and discussion from interested parties. The document has been prepared using information provided by a number of third parties. It contains assumptions regarding, among other things, economic growth and load forecasts which may or may not prove to be correct. All information should be independently verified to the extent possible before assessing any investment proposals.